« Si elle agite la classe politique, l’absence temporaire d’Ali Bongo ne perturbe pas outre-mesure les Gabonais »

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba © DR

C’est ce qu’indique l’Agence France Presse (AFP) dans sa dernière dépêche.

« Si elle agite la classe politique, l’absence d’Ali Bongo ne semble pas perturber outre-mesure les Gabonais de la rue qui reste calme, l’opposition, divisée, ne parvenant pas à tirer profit de la situation », relève l’AFP.

Celle-ci fait par ailleurs observer que « l’appel à la « confrontation » avec le pouvoir, lancé par l’opposant Jean Ping qui se proclame « président élu » depuis l’élection de 2016 et exige toujours la reconnaissance de sa « victoire » face à Ali Bongo, n’a pas été suivi d’effet ».

Ali Bongo est depuis le 29 dernier en convalescence à Rabat où il « continue de suivre les dossiers les plus importants pour le pays », a indiqué à l’AFP une source à la présidence gabonaise. Aujourd’hui, M. Bongo aurait recouvert la quasi-totalité de ses capacités physiques. La date de son retour à Libreville pourrait ainsi ne pas tarder à être fixée.

En attendant, « l’absence du chef de l’Etat agite davantage le microcosme politico-médiatique que les Gabonais de la rue qui constatent que l’Etat et l’économie fonctionnent normalement. Raison pour laquelle ils ne sont pas inquiets », observe un opérateur économique français, installé à Port-Gentil depuis près de quatre ans.