Agenda « très chargé  » pour Ali Bongo depuis son retour au Gabon

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a reçu hier les responsables des différentes institutions constitutionnelles du pays @ DR

Depuis son retour ce samedi 23 mars à Libreville, le président gabonais a multiplié les réunions avec les différentes personnalités du pays. Hier, il a reçu les représentants des confessions religieuses et les responsables des institutions constitutionnelles. 

Depuis samedi, date de son retour définitif au Gabon, le président Ali Bongo n’a pas chômé. Il faut en effet rattrapé une partie des cinq mois durant lesquels il a été tenu éloigné du pays.

Si depuis le mois de décembre, le président s’est remis à travailler, rien à voir avec le rythme adopté par celui-ci, beaucoup plus intensif, depuis le début du mois de janvier. « Le rythme de croisière est pratiquement atteint », confirme un de ses proches. Lors de son arrivée ce samedi à l’Aéroport International Léon Mba, Ali Bongo avait déclaré être rentré dans son pays avec « une volonté et une énergie décuplées»

Si l’agenda de travail du chef de l’Etat, que l’on dit très chargé depuis son retour à Libreville, n’est pas public, certaines de ses composantes ont néanmoins filtré via les comptes du chef de l’Etat et de la Présidence sur les réseaux sociaux qui, désormais, tournent à plein régime.

Ainsi, ce mardi 26 mars, le président de la République a reçu les représentants des différentes confessions religieuses : Monseigneur Basile Mve Engone, l’Archevêque de Libreville, le Révérend Pasteur Augustin Bouengone, le président de l’Eglise Évangélique du Gabon, l’Imam Ismaël Oceni Ossa, le Président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques et le Révérend Pasteur Michel Mbadinga,le président de la Confédération chrétienne pentecôtiste, charismatique et de réveil.

« Ne vous inquiétez pas, le chef de l’Etat est très très occupé »

Entre autres sujets, il a été question de la contribution des différentes religions à la « concorde civile » au Gabon, pays où la cohabitation religieuse est l’une des plus apaisées en Afrique. « Le vivre-ensemble est un sujet de préoccupation pour le président. Celui-ci a pu être mis à mal ces dernières semaines du fait de certains comportements. C’est un précieux acquis qu’il faut défendre », assure un membre de son cabinet.

Le même jour, Ali Bongo s’est entretenu longuement, en présence du vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou, du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, et de son directeur de cabinet, Brice Laccruche Alihanga, les présidents des institutions constitutionnelles. Autour de la table, se sont retrouvés Marie-Madeleine Mborantsuo, la présidente de la Cour constitutionnelle, Lucie Milebou Aubusson, la présidente du Sénat, Faustin Boukoubi, le président de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Oyono, le président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia, le président de la Cour des comptes, René Aboghe Ella, le premier président du Conseil d’Etat, René Ndemezo’o Obiang, le président du Conseil économique, social et environnemental et Séraphin Ndaot Rembogo, le président du Conseil national de la démocratie.

« Ces derniers mois, le Gabon a fait la démonstration de la force de ses institutions, gage de stabilité. C’est un atout précieux qu’il nous faut collectivement préserver et consolider », a tweeté le chef de l’Etat à l’issue de cette réunion.

De nombreuses autres réunions avec des personnalités, mais aussi des rendez-vous de travail pluri-quotidiens avec son cabinet sont prévus à l’agenda du président pour le courant de la semaine. « Vous en serez avisés le moment venu. Mais ne vous inquiétez pas, le chef de l’Etat est très très occupé », nous a fait savoir l’un de ses collaborateurs.