Afrique centrale : Décrochée de haute lutte par Ali Bongo Ondimba, la réforme de la CEEAC entre en vigueur ce vendredi

Ali Bongo Ondimba présidant le 18 décembre 2019 à Libreville le Sommet extraordinaire de la CEEAC durant lequel a été adoptée la réforme institutionnelle, jugée historique, de l'organisation sous-régionale © DR

La réforme de la CEEAC entre en vigueur ce vendredi 28 août. A la plus grande satisfaction de son président en exercice, Ali Bongo Ondimba, qui l’a portée sur les fonds baptismaux. C’est l’aboutissement d’un long processus, amorcé en 2015, qui a connu son épilogue lors du Sommet de Libreville en décembre dernier. 

« Hommage aux chefs d’État et de gouvernement, ainsi qu’aux ministres et experts qui ont œuvré à l’aboutissement de la réforme de la CEEAC, dont le traité révisé entre en vigueur ce 28 août 2020. Hommage spécial au Président Ali Bongo Ondimba pour son leadership », a écrit sur Twitter ce matin l’ex-ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Le 18 décembre 2019, à l’occasion d’un sommet extraordinaire à Libreville, la CEEAC, emmenée par son président en exercice, Ali Bongo Ondimba, avait adopté une réforme institutionnelle inédite, en gestation durant cinq ans, qui modifie en profondeur l’architecture institutionnelle de l’organisation sous-régionale et en approfondir l’intégration.

L’adoption d’une telle réforme avait été perçue à l’époque comme un succès diplomatique personnel et de premier ordre pour le chef de l’Etat gabonais, très influent sur la scène diplomatique continentale comme internationale.

Symbole de l’entrée en vigueur de la réforme, les membres  – désignés le 30 juillet dernier – de la Commission de la CEEAC, une nouvelle institution qui remplace l’ex-Secrétariat général, effectueront leur prestation de serment, le 31 août prochain, devant le président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, à Libreville, siège de l’institution communautaire.