Une ordonnance du juge des référés du tribunal de première instance de Libreville, datée du 16 avril dernier, a débouté Alexandre Barro Chambrier dans l’affaire qui l’oppose à Michel Menga M’Essone concernant la présidence du RHM.
C’est un véritable coup de tonnerre qui vient de retentir dans la vie politique gabonaise.
Les juges ont considéré qu’Alexandre Barro Chambrier n’avait tout simplement pas qualité pour ester en justice au motif que le RPM, parti qu’il prétend avoir créé sur les vestiges du RHM, n’existe pas légalement, les formes entourant la création d’un parti politique n’ayant pas été réunies.
Pour Barro Chambrier qui réclamait une astreinte de 2 millions de francs CFA à l’encontre de Michel Menga M’Essone, le revers est particulièrement cinglant. Non seulement il est condamné aux dépens (c’est à dire à payer les frais de Justice engagées par la partie défenderesse). Mais surtout, les cinq députés (sur six) qui lui sont, à ce jour encore, restés fidèles ne peuvent plus se prévaloir de l’étiquette du RPM et sont donc logiquement estampillés RHM dont le président n’est autre que… Michel Menga M’Essone.
Un vrai chamboulement pour le deuxième groupe d’opposition à l’Assemblée nationale, derrière Les Démocrates de Guy Nzouba-Ndama, mais aussi dans la course à la présidentielle de 2023 dont Barro Chambrier est l’un des prétendants.
