Hier, mercredi 26 mai, le jury disciplinaire de la CAF a débouté la RD Congo, qui accusait le milieu de terrain gabonais Guélor Kanga d’usurpation d’identité et de fraude sur l’âge. Les éléments fournis par la FECOFA n’ont pas été jugés probants.
La RDC n’obtiendra pas sur tapis vert ce qu’elle n’a pu arracher à la régulière sur le terrain.
Hier mercredi, la Confédération africaine de football a débouté la RD Congo qui avait porté plainte contre le milieu de terrain des Panthères, l’accusant tout à la fois de fraude sur l’âge et d’usurpation d’identité.
Accusations trop légères
Après avoir recueilli les éléments de preuve et procédé lundi à l’audition des deux parties prenantes, le jury disciplinaire de la CAF a rejeté « purement et simplement » la plainte de la Fédération congolaise de football (FECOFA), estimant que lesdits éléments n’étaient pas suffisamment « probants » pour « établir matérialité d’une falsification de l’identité du joueur par la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) ». La RDC a maintenant trois jours pour faire appel de cette décision.
Les documents fournis par la FECOFA à l’appui de sa requête, visant à établir que Guélor Kanga s’appellerait en réalité Kiaku Kiaku Kiangani Guelor et serait né le 8 octobre 1985 à Kinshasa, n’ont pas pesé lourd en regard des éléments de preuve matérielle tangible apporté par la Fégafoot, parmi lesquels l’acte de naissance du joueur, son passeport et son passeport sportif.
Hypothétique appel
Dans sa décision, la CAF rappelle en outre que le joueur, qui n’a jamais porté d’autres couleurs que celles du Gabon au niveau international, est enregistré « depuis le début » sur son système CMS comme étant de nationalité gabonaise.
Malgré un hypothétique appel de la part de la Fecofa, qui ne pourrait de toute manière aboutir, l’affaire Guélor Kanga touche bel et bien à sa fin. Avec un épilogue heureux : qualifié sur le terrain, le Gabon ne sera pas écarté de la CAN sur tapis vert. Pour les amoureux du ballon rond, ça n’est que justice.
