Alors que cinq autres enfants du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba ont été mis en examen à Paris en juin et juillet dans le dossier vieux de quinze ans des « biens mal acquis » gabonais dans l’Hexagone, ce qui porte le total à neuf, le porte-parole de la Présidence a rappelé que l’actuel président, Ali Bongo Ondimba, pas plus que n’importe quel autre membre de la Présidence n’est concerné par ce dossier qui, pour les Gabonais, appartient au passé.
« Cela ne concerne ni le président de la République, ni aucun membre de présidence de la République gabonaise, donc il n’y a pas à commenter », a déclaré le porte-parole de la présidence gabonaise, Jessye Ella Ekogha, à l’AFP. « Cependant, il apparaît que les médias ont adopté comme stratégie marketing d’associer systématiquement le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à une affaire pour laquelle il n’a jamais été inquiété, ni entendu. Cela doit cesser », a-t-il ajouté.
Parmi les personnes récemment mises en examen par la Justice française, figurent notamment figurent notamment Omar Denis Jr Bongo, 28 ans, petit-fils du président congolais Denis Sassou Nguesso, ou encore Pascaline Bongo, 66 ans, l’ex-épouse de l’opposant Jean Ping.
Au Gabon, l’affaire dite des biens mal acquis en France est considérée comme relevant du passé et ne rencontre aucun écho au sein de l’opinion qui a bien d’autres préoccupations. « Elle appartient pour les Gabonais à un autre temps », résume un universitaire.