75ème anniversaire de l’Unesco à Paris : Pourquoi Ali Bongo Ondimba compte parmi les seuls cinq chefs d’Etat africains invités

Le président Ali Bongo Ondimba est attendu à Paris vendredi 12 novembre 2021 pour le 75ème anniversaire de l'Unesco © DR

Hier, le porte-parole du chef de l’Etat gabonais a annoncé que celui-ci participerait au 75ème anniversaire de l’Unesco vendredi 12 novembre à Paris. 

« Après le Forum Future Initiative Investment de Riyad, la COP26 à Glasgow et une visite de travail au Maroc, le président Ali Bongo Ondimba se rendra à Paris pour participer au 75ème anniversaire de l’UNESCO », a indiqué hier, lundi 9 novembre, sur Twitter Jessye Ella Ekogha.

Et celui-ci d’ajouter que « pour le Gabon, l’éducation et la culture sont de puissants vecteurs de développement ».

Selon nos informations, Ali Bongo Ondimba fait partie des cinq chefs d’Etat africains, triés sur le volet, à participer à cet événement qui se déroulera dans la capitale française le vendredi 12 novembre. « Nous avons voulu par ce geste saluer l’engagement du Gabon et de son président en faveur de la culture, mais aussi de l’ouverture et de la tolérance. L’Unesco apprécie tout particulièrement l’action menée au Gabon en faveur des femmes qui est à la fois remarquable et exemplaire », explique un proche d’Audrey Azoulay, la présidente de l’Unesco qui vient tout juste de rempiler pour un second mandat.

Paris pourrait constituer pour le numéro un gabonais, l’un des dirigeants africains les plus actifs sur la scène internationale, l’ultime étape d’une tournée débutée en Arabie-Saoudite il y a une quinzaine de jours. A Riyad, Ali Bongo Ondimba a participé au Future Investment Initiative Forum, avant de se rendre à Glasgow pour la COP 26 dont il a été l’un des acteurs les plus attendus. Le président gabonais s’est ensuite rendu à Rabat au Maroc pour s’y entretenir avec « son ami » le Roi Mohammed VI.

Il s’agit de la première tournée à l’international pour Ali Bongo Ondimba depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19 début 2020 qui a mis un frein aux déplacements diplomatiques des grands dirigeants de la planète.