Hier vendredi 26 novembre, à l’issue de la 52ème session du comité consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique Centrale, le Gabon, qui s’apprête à occuper pour deux ans un siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, a succédé au Burundi à la tête de cette organisation.
La 52ème session du comité consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique Centrale s’est déroulée ce vendredi 26 novembre à Libreville lors de laquelle la situation au Tchad a été particulièrement discutée.
Au terme de cette 52ème session, le Burundi a transmis le témoin au Gabon à la tête de ce comité.
A cette occasion, le président Ali Bongo Ondimba en a profité pour s’entretenir au Palais Rénovation avec une délégation composée du Représentant Spécial et Chef du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA), François Lounceny Fall, et des ministres des Affaires Étrangères des onze pays de l’Afrique Centrale.
Divers sujets ont été abordés, allant du changement climatique à la piraterie maritime, en passant par l’extrémisme violent, le terrorisme, la sécurité ou encore l’égalité des genres.
« Sur tous ces sujets, le Gabon est déterminé à remplir son rôle de pilier régional et continental au sein du conseil de sécurité de l’ONU », a écrit sur sa page Facebook le numéro un gabonais.
Le Gabon est considéré comme l’un des pays africains les plus actifs sur la scène internationale. En pointe sur les questions d’environnement, le pays est également un partenaire recherché sur les questions de sécurité. Le Gabon s’apprête d’ailleurs à occuper pour les deux années à venir (2022-2023) un siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.
