Arrivé à Libreville mercredi 2 mars pour participer au One Forest Summit, le chef de l’Etat français n’en est reparti que le lendemain dans la soirée. En tout, il sera resté une journée et demie au Gabon. Les trois autres pays qui l’accueilleront dans le cadre de sa tournée en Afrique centrale (l’Angola, le Congo et la RDC) devront eux seulement se contenter que de quelques heures chacun.
« Le fait que le président français débute sa tournée par le Gabon et qu’il y reste plus d’une journée contre seulement quelques heures dans chacun des autres pays prévus au programme – Angola, Congo et RDC -, ce qui représente 50 % de cette tournée au total, peut être analysé comme le signe qu’en Afrique centrale, sur toute une série de sujets, c’est d’abord sur le Gabon que la France compte », explique un diplomate.
« Nulle par ailleurs qu’au Gabon, la France n’a plus d’intérêts qu’au Gabon », renchérit un autre diplomate, lui aussi un fin connaisseur de la région. « A cela », complète-t-il, « il faut ajouter que dans la région, de tous les chefs d’Etat, c’est, et de loin, d’Ali Bongo Ondimba qu’Emmanuel Macron est le plus proche ».
Débutée ce mercredi 1er mars à Libreville, la tournée de M. Macron en Afrique centrale prendra fin ce samedi 4 mars à Kinshasa.
La venue du président français Emmanuel Macron au Gabon, une première pour un chef d’Etat français depuis 13 ans, est un joli coup politique pour Ali Bongo Ondimba sur le plan international comme national à quelques mois seulement d’une élection présidentielle dont l’actuel président, pas encore candidat à sa réélection, s’annonce déjà comme le grandissime favori.
