« Le 1er siège du 4ème arrondissement de Libreville n’est pas la propriété privée de la famille Barro Chambrier » (Jean Boniface Assélé)

Jean Boniface Assélé, le président du CLR, a réaffirmé le soutien de son parti à Severin Pierre Ndong Ekomi, le candidat du PDG sur le premier siège du quatrième arrondissement de Libreville à l'occasion du second tour des élections législatives © PDG – Facebook

C’est ce qu’a déclaré ce weekend le président du Cercle des libéraux réformateurs (CLR) qui vient de réaffirmer son soutien au candidat du Parti démocratique gabonais, Severin Pierre Ndong Ekomi, qui sera opposé au président du Rassemblement Héritage et Modernité, Alexandre Barro Chambrier, lors du deuxième tour des élections législatives le 27 octobre prochain. 

Le 20 octobre dernier, Jean Boniface Assélé a tenu à lever toute équivoque. Sur le terrain, dans le quatrième arrondissement, ses déclarations ont été sans ambiguïté.

« Severin Ndong Ekomie est mon fils, au même titre que le président Ali Bongo Ondimba. Les gens ont parlé dans tous les sens, le PDG est un parti ami et Mike [Severin Pierre Ndong Ekomi] étant le candidat de la majorité au 2ème tour de facto, il est également le candidat du CLR », a martelé Jean Boniface Asselé, mettant ainsi un terme aux rumeurs véhiculées par l’opposition sous-entendant que celui-ci était opposé au soutien apporté au candidat du PDG par Patricia Carlie Taye, la candidate CLR arrivée troisième dans cette circonscription lors du premier tour avec 15,13 % des voix.

Jean Boniface Assélé a terminé son discours de soutien à Severin Pierre Ndong Ekomi en prononçant des mots très durs à l’encontre d’Alexandre Barro Chambrier, l’adversaire du candidat du PDG. « Le 1er siège du 4ème arrondissement de Libreville n’est pas la propriété privée de la famille Barro Chambrier », a-t-il tempêté, confessant ainsi sa volonté de mettre un terme à plusieurs décennies d’un règne sans partage de la famille Chambrier sur le premier siège du quatrième arrondissement de Libreville.

Compte tenu du faible écart de voix entre le candidat du RHM et celui du PDG (1,41 % des voix) et le ralliement du CLR (15,13 % des suffrages) à ce dernier, c’est ce qui risque fort d’arriver le 27 octobre prochain.