17ème sommet de la francophonie : Ali Bongo à Erevan aujourd’hui

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, soutiendra la candidature de la ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, lors du 17ème sommet de la Francophonie à Erevan © DR

Le chef d’Etat gabonais est attendu ce mercredi 11 octobre dans la capitale arménienne où il retrouvera l’ensemble des dirigeants des pays qui partagent la langue française en commun

L’enjeu principal de ce sommet, dont le thème est le « vivre ensemble », sera d’élire le nouveau secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). La rwandaise, Louise Mushikiwabo, soutenue par l’Union Africaine et de nombreux autres pays, partira comme grandissime favorite pour succéder à la canadienne Michaëlle Jean, qui brigue un second mandat, mais qui a peu de chances d’être renouvelée à son poste. La candidate rwandaise sera d’ailleurs supportée à la fois par Libreville et par Paris.

Lors de ce sommet, Ali Bongo aura probablement l’occasion d’échanger avec son homologue français, Emmanuel Macron, avec lequel il entretient de très bonnes relations interpersonnelles. Le chef d’Etat gabonais a d’ailleurs été invité par le président français à venir assister aux commémorations du centième anniversaire de la fin de la Première guerre mondiale qui se dérouleront le 11 novembre prochain à Paris, ainsi qu’à participer dans la foulée, du 11 au 13 novembre toujours dans la capitale française, au Forum sur la Paix.

Bonnes nouvelles pour Ali Bongo sur le plan extérieur et intérieur

Ali Bongo abordera probablement se sommet le sourire aux lèvres. Pour le président gabonais, les bonnes nouvelles se sont accumulées ces derniers temps. Sur le plan extérieur, son pays a fait un retour en force sur la scène diplomatique. En l’espace de quelques mois à peine, le chef de l’Etat gabonais s’est entretenu, souvent longuement, avec la plupart des grands leaders de la planète à l’instar de XI Jinping (en septembre), de Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan (en juillet) ou encore de Narendra Modi (en mars). Par ailleurs, le Gabon, qui bénéficie du soutien des institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale, BAD, etc.), a vu, vendredi dernier, la note de sa dette souveraine être augmentée par l’agence de notation Fitch.

Mais pour le numéro un gabonais, la plus grande satisfaction est peut-être à rechercher sur la scène intérieure. Les élections couplées (législatives et locales) qui se sont déroulées samedi dernier ont permis à son parti, le PDG, de remporter une victoire écrasante, validant ainsi la ligne réformatrice qu’il a lui-même impulsée depuis un an.