Le 28 février dernier, la première phase du programme « 1 banquier dans ma classe » piloté par la Fondation BGFIBank, qui vise à améliorer l’orientation des élèves tout en leur faisant connaître le monde de la banque et de la finance, s’est achevé. Retour sur un succès.
Le projet « 1 banquier dans ma classe », qui s’est déroulé sur une période de 4 mois, de novembre 2018 à février 2019, a été initié par la Fondation BGFIBank vise a améliorer le sytème d’orientation pour les futurs bacheliers afin de leur permettre de choisir les bonnes filières en fonction de leurs souhaits professionnels et en toute connaissance de cause, c’est à dire en étant informé des débouchés sur le marché de l’emploi une fois ceux-ci diplômés. « C’est aussi une sensibilisation au monde de l’entreprise, et en particulier celui de la banque et de la finance. A cet âge, il est important de démystifier les choses », explique un cadre de BGFIBank qui a participé à l’opération.
Le bilan de la première phase d’ « 1 banquier dans ma classe », consacrée aux élèves des classes de seconde, première et terminale du Lycée d’Application Nelson Mandela à Libreville, est particulièrement fourni. Au total : 25 classes et 900 élèves ont été touchés via 11 banquiers bénévoles représentant 10 métiers différents du monde de la finance (gestion de patrimoine, banque-assurance, trésorerie, gestion des risques, audit interne, monétique, droit, sécurité informatique et ressources humaines).
« Ce programme m’a permis de comprendre l’importance d’une bonne orientation à travers les différents critères à prendre en compte avec de se lancer dans une filière d’études et de choisir son futur métier. J’ai aussi pu à cette occasion faire connaissance avec le monde de la banque qui a toujours été mystérieux à mes yeux », explique une élève en classe de C2.
Pour le psychologue et conseillé d’orientation du lycée d’application Nelson Mandela, Landry Mpiga Youbi, qui a supervisé le programme, « il y a un vrai besoin de sensibilisation des élèves, car l’orientation se construit dès la seconde et même plus tôt et l’implication d’un professionnel dans ce processus pour partager son expérience, son vécu et son parcours donne du sens à notre message et permet aux élèves de mieux se projeter ».
Une initiative qui tombe à pic au moment où le gouvernement, dans la foulée des recommandations de la Task force sur l’éducation rendues publiques en août dernier, entend renforcer l’adéquation entre l’offre d’éducation et les besoins réels sur le marché de l’emploi afin d’augmenter le taux d’activité des jeunes Gabonais.
