L’ancien premier ministre Raymond Ndong Sima, devenu l’un des plus virulents opposants à la majorité après avoir été écarté du pouvoir, a été admis hier à l’Hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba de Libreville après avoir contracté la Covid-19. Il avait obstinément refusé de se faire vacciner.
Si son soubassement n’avait pas été aussi tragique, l’histoire aurait été cocasse.
Hier, l’ancien premier ministre Raymond Ndong Sima, qui s’est illustré ces derniers temps par ses posts Facebook au vitriol contre l’Exécutif, a été admis à l’Hôpital des armées de Libreville après avoir contracté le virus de la Covid-19.
Selon une source médicale, l’état de l’ancien premier ministre nécessite une assistance respiratoire. On en sait pas plus à cette heure.
Raymond Ndong Sima est l’un des grands artisans du « Copil citoyen ». Un collectif qui se dit issu de la société civile mais qui est en réalité un regroupement d’opposants dont l’objectif est d’entraver le déploiement de la stratégie de riposte sanitaire décidée par le gouvernement.
Ces dernières semaines, ce collectif d’opposants s’est illustré par ses recours devant la Cour constitutionnelle qui ont abouti à l’annulation de deux arrêtés gouvernementaux comportant des mesures anti-Covid.
Une situation qui a contraint le gouvernement à prendre hier, en conseil des ministres, un nouvel arrêté (lire notre article).
Raymond Ndong Sima avait, « obstinément » selon ses proches – « pour des raisons non sanitaire mais politique », précise l’un d’entre eux – refuser de se faire vacciner. Un choix qui l’a conduit directement à l’hôpital.
